Ce lundi s’est lancé en Allemagne un mouvement de grève d’ampleur nationale. Sous la houlette du syndicat IG Metall, des interruptions de travail se déclenchent dans tout le pays, en particulier dans le secteur automobile. Comme chaque année les syndicats réclament au patronat une hausse de salaire. Habituellement ce bras de fer se solde par un compromis, sans conflit dur et sans grève.
Cette année le syndicat exige également une baisse de la durée du travail, stable à 35 heures depuis les années 80. Il demande la mise en place d’une semaine à 28 heures avec compensation salariale partielle de l’employeur. Naturellement le patronat du secteur juge de telles exigences inadmissible et surtout impraticables. Alors que l’économie allemande est globalement au beau fixe dans les secteurs concernés en particulier, les prochaines semaines pourraient donc s’annoncer plus difficiles. Reste à voir si ces exigences seront maintenues par les syndicats.